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La première migration avec le C25 a été faite en février 1996. Je l'avais acheté d'occase fin janvier (164 000 km au compteur). Nous avons tourné autour d'Abadalajis. A l'automne suivant, il est reparti. Au fil des ans, j'ai changé les banquettes et les sièges de camping, les matelas, acheté une glacière électrique, acheté, puis réparé et changé l'autoradio, refait une peinture, remplacé la transmission (3 fois) et quelques trains de pneus.


Hop, cap sur l'Andalousie (oct 2004). Jériel conduit, Ronan est à la carte.

C'est je crois en octobre 1997 que la transmission droite a perforé le carter alors que s'amorçait la rentrée après une visite à la Sierra de Cabra. Le plus amusant, c'est qu'il roulait quand même mais qu'il fallait changer le fil de fer de clôture voire de fixation de temps à autre. En 5 jours de mécanique, le carter d'occase a été trouvé, démonté, remonté sur mon moteur qui avait été déposé. Le C25 est reparti le vendredi soir. L'opération a aussi servi de vérif générale (roulements, embrayage, distribution).

A la Muela près de Madrid : où sont mes chaussettes ?

En 1998, l'alternateur a refusé de fournir du courant le samedi soir. Chance, nous venions de nous arrêter dans le gîte d'Annie à Accous. Le lundi, les charbons neufs nous redonnaient du punch (merci à Bernard Humeau) et nous avons continué l'aventure.

Printemps 1999 : Au bord de la route, au pied du Jabalcon.

Une autre fois, à Huesca, j'ai enlevé la pompe à vide d'assistance de freinage car elle ne servait plus à rien.

J'en oublirai presque la poulie de sortie d'arbre à cames. Au retour d'une migration alpine (pour changer), l'écrou a tenté de s'enfuir. J'ai serré un peu, et changé l'ensemble.

Automne 2000 : Gîte improvisé (pas tant en fait) sous une bâche
au nord de la Sierra de Ségura. Camille se fait des cheveux.

Le pneu explosé dans la montée de Sta Oturia nous a fait rire. Peut-on parler des crevaisons, à Padul et au Maroc, à chaque fois à cause d'un clou ?

Alors, Espagne ou Maroc ?

A cause du bruit de roulement de boîte (sept 2000), et des craquements, le moteur a été déposé une seconde fois pour mettre la boite du J5. Du coup, le J5 roulait moins bien. Il a servi de rangement, de banque d'organes (échappement, pneus, soufflet de crémaillère), avant de sortir en deux morceaux et partir à la ferraille.

En octobre 2003, le C25 a eu des hoquets. Il a fallu changer le porte filtre à gazole. C'est dommage, j'avais la pièce à la maison.

En avril 2004, le démarreur n'a pas voulu fonctionner dans une rue en pente (montée) à Téba ! Ouf, ce n'était qu'une alerte. Et puis, n'était-ce pas le contacteur ?

Petit déjeuner avant Madrid, après une nuit de route (oct 2004).

Mais c'est en octobre 2004 que le plus douloureux problème est apparu. J'aurai du me méfier. Au matin du départ, il n'a pas voulu démarrer. C'était un signe. Le mécano de Plomo s'est déplacé pour lui changer ses bougies de préchauffage. Or donc, descendant de la Sierra de Lijar, j'ai senti kekchose, mais je l'ai mis au crédit des cailloux qui roulent sous les pneus (rolling stones ?). Bilan, après le pique nique, la baignade, les courses, un bruit s'est fait entendre alors qu'on se dirigeait vers notre camping ou le déco. Nous avons immobilisé le C25, cru que c'était une histoire de freins, roulé vers un garage à petite allure ce qui a aggravé le dommage. Coup de chance, ça s'est passé un jeudi soir. J'ai appelé l'assistance devant un garage le vendredi. Le mécano a changé tout l'avant gauche (roulement, disque et étrier de frein, transmission ...), et une partie de l'avant droit (disque et transmission) pour équilibrer l'ensemble ... Le samedi, le garage dans lequel le C25 dormait était fermé. Le mardi était férié. On nous a promis le fourgon pour le mercredi, et on l'a eu. On est revenu en soirée pour une histoire de transmission qui se déboîtait, et le jeudi aussi pour régler définitivement le problème.

Le plus marrant, c'est que ce roulement, il n'était pas si vieux puisque c'est une des rares pièces que j'ai changé (que Christophe a changé) préventivement.

Du coup, nous avons dormi à l'hôtel (7 nuits) à Olvéra (ci dessus) qui est très central, roulé en Xsara HDi de location (7 jours) ce qui est très intéressant pour la récup (Algodo - Téba) et les navettes rapides. C'est moins logeable et moins pratique pour pique-niquer, mais on s'y est fait.

Sur la photo (oct 2004), il est tout beau, presque neuf, au pied de la falaise d'Abdalajis,
près du lac du barrage de Guadalhorce.

Finalement, je me dis que le C25 m'a joué un tour, en ne passant pas les 200 000 km entre mes mains. A 363 250 km, il a été remplacé pour les migrations et reste à la maison.

Justement, il a fait une crise l'hiver 2006 alors qu'il devait aller à la déchèterie : le témoin le disait, la pompe à huile ne fait pas son boulot ! J'ai insisté, et Christophe est venu mettre le moteur du J5 dans le berceau.

Après une hibernation débutée en septembre, il a refusé de démarrer en ce début 2007 ! Il faisait un drôle de bruit, il n'y avait plus de contact !!! Après avoir nettoyé la cosse de batterie, bien serré cette foutue cosse en plomb, j'en ai déduit qu'il faudrait la changer car elle s'est élargie : petit bug 7 fois.

Il a bientôt 379 000 km et a fait le chemin de la déchèterie, ce qui est son boulot maintenant.

Il ira bien jusqu'à 500 000 km avec Patrick au volant ...

Prochainement, les aventures du minibus HDi !

Ne vous inquiétez pas, je ne vais pas écrire les mémoires du J5 ni celles du Transit.