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La migration a été placée sous le signe
de la mécanique. Nous devions rester dans les sierras madrilènes,
et nous avons couru jusqu'à Tarifa ... Ca nous a donné
envie de traverser, et Bob a changé de moto pour aller
en Mongolie avec Thierry.
Récit :
Après un raid à moto et C25, nous avons dormi à
Burgos d'où un joli petit vol dès le dimanche à
Piedrahita. C'était trop beau pour durer.
Nous avons vu des Cabra hispanica dans la Sierra
de Grédos, le temps d'attendre François et de
faire quelques courses.
A Cebreros, nous avons bu du vin et volé un peu. Pascal a
traîné un peu en l'air.
De Piedralaves, nous n'avons vu que l'atterro qui peut servir de
camping. Il y a même l'eau courante. Enfin, ça dépend
de la saison et de la météo.
M'enfin, assez rigolé, cap vers le sud et le soleil, et cette
fois, par l'ouest.
Nous sommes arrivés au camping d'Arcos de la Frontera pour
un brin de toilette et de mécanique. Faut dire que la moto
de Bob est tombée, qu'elle démarrait mal, qu'on a changé
la batterie ...
Nous avons pris le temps de nous promener et de visiter les sites
: ici, St José del Vallé.
Enfin, nous sommes arrivés sur un site où ça
volait : Vejer de la Frontera. Pascal est rentré, c'est pas
de veine. On peut camper sur le sommet ce qui présente l'intérêt
de ne plus se déplacer. Nous avions trop de kilomètres
dans les roues, et la moto de Bob faisait une crise ...
Philippe glisse au dessus des buissons, François va s'y poser.
 
Bon, de toute façon, on va à Tarifa, donc la moto
est mieux au garage. Nous la prendrons au retour. Et il s'agit
de bien se laver pour aller en ville. Nous sommes invités
chez Helmut, le cousin germain local, qui va nous faire découvrir
la vie des noctambules.
Nous avons trouvé refuge à Zujar, apprécié
pour ses bains. Nous profitons des conditions pour une séance
de photos.
Le camping est proche de la baignoire. Le lac est monté
et recouvre la piscine naturelle, bien plus importante et plus
chaude. Vive la géothermie !
 
Il est parfois un peu difficile de sortir, mais
là, il fait chaud aussi dehors.
 
On laisse les motos en bas, elles peuvent servir
pour les navettes. M'enfin, s'il faut pousser jusqu'au sommet,
mieux vaut faire du stop. Les conditions sont stables, Thierry
prend des cours d'espagnol, ça peut servir.
 
Alain qui ne parle pas un mot d'espagnol ne peut
pas aller voir nos voisines.
Épilogue : La moto de Bob est rentrée toute
seule, c'est à dire que la béhème et la Varadéro
l'on perdue. Le C25 l'a retrouvée à la frontière.
L'Aprilia a été remplacée par une Africa
Twin, c'est mieux pour la Mongolie.
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