Itin'Errances >>> Le stage en Espagne de Pâques 2000

On a rit un peu lorsque Patou a joué la Forest-Gumpette en m'indiquant comment aller chez Marion à St Brieuc. Sauf qu'avant d'arriver Place de la Grille, y'avait un bouchon. Ca nous a permis d'arriver à l'heure, comme convenu ce samedi 15 avril. Pour le pique-nique sur l'autoroute à Niort, on ne s'était pas découvert d'un fil. L'idée d'un gîte à Accous était bonne, d'autant qu'Annie les a refait à neuf.

Le Béarn au matin était gris. On s'est arrêté sous un rayon de soleil vers 13 heures avant Calatayud, pour atteindre la Muela vers 17H00. Opération C25 dans la bouillasse avant d'aller monter les tentes. Guy a fait son premier feu.

Le soleil était timide, on s'en est allé vers le grand sud. Au dernier moment, virage à gauche pour aller se baigner à Zujar. un des derniers refuges quand rien ne va.

Et justement, il a fallu attendre le jeudi pour se mettre en l'air. Je fais un tas direct tandis que les autres survivent !

Déco à 14H00 ce vendredi qui ressemble à une journée normale.

Le samedi, le vent est déjà là: déco à 12H00, et virée vers Collado Garcia. Nous sommes à peine étonnés de voir nos camarades arriver vers 23 heures, après un départ de Vannes vers 6 heures, puisque Enzo était au volant.

On leur montre la piscine le dimanche, et on explore les buissons au cours d'une partie de boules andalouses. Didou veut voler. J'en profite pour effectuer un vol de nuit.

Au premier vol de ce lundi, Didou s'échappe vers Maurel qui a caché sa benne que Alain ne voit pas. Je récupère Didou, passe à l'atterro prendre les ploufeurs qui effectuent un second vol, et vais chercher Alain qui en fait s'était posé non loin de la position de Didou. J'en profite pour visiter le coin.

Et bien me prend, car le mardi est sympathique quoique nerveux. Les Williwaws ne bonchent pas. Marion trouve une bulle d'enfer, je me dirige vers sa position, indique à Patou et Michel d'en faire autant, on arrive à la hauteur de Didou et d'Alain, et on va partir ... Et non, ça plombe. Je pars avec Didou, tandis qu'Alain fais le tour par le nord et se fait secouer "un peu", que Michel se prend un second pétard. Didou a une jolie voile, il la regarde sans cesse. On retrouve un premier thermique avant Bennamaurel, un autre plus loin, un troisième qui nous lâche vers Cuellar Baza. Il s'en fallait d'un dernier pour toucher la Sierra de Orce. Récup d'enfer avec Enzo.

Le ciel gris nous conduit vers Carbonéras via un col de la Sierra de Filabres pour le panorama.. Didou flippe, y'a un panneau d'interdiction de camper. La police passe, en effet, et nous ignore. Même pas un bonjour.

Après une tentative de bain collectif (bravo Michel), on visite la côte avant de finir à l'Alhambra. Forest-Gumpette a faillit croire qu'on allait visiter une brasserie, mais de toute façon, y'avait plus de tickets. Donc route vers Moclin pour une visite de courtoisie, et feu vers Abdalajiis que la MTO donne comme étant le spot du lendemain. En plus, il y a des gîtes.

Mais le vent est déjà fort, nous filons à Téba, où je me fais secouer en delta. Mais alors qu'une partie de boules se met en place, un espagnol décolle. Etonnant non ! J'enfile ma combine, grimpe presque au nuage, en attendant Didou et les autres. La journée finit en soaring doux et au rest'o. Didou parle d'un oiseau qui siffle, mais le laisse dans sa cage pour ne pas énerver la serveuse qui comprend le français.

Baignade après le lever du camp, route vers Campillos, on fait le point en regardant les flamands roses et les avocettes, puis route vers Moclin. Je décolle et grimpe de suite, puis c'est la panne. Je me pose sur un petit plateau rocheux, tandis que Alain descend, bientôt rejoint par Thierry. Michel survit, est rejoint par Didou, Marion, et Patou. Après un regoupement des pilotes restés sur le site, on trouve Didou au bord de la route, un peu plus au nord. Fuite vers Madrid, because ça vase, et les Pyrénées qui sont la cible du lendemain. Arrêt au rest'o El 36 que je vous déconseille, et nuit vers Calatayud.

Au matin, en se promenant, J-Yves retrouve le plateau d'une glacière abandonné 3 semaines plus tôt. Etonnant non ! On arrive à temps pour pique niquer avec les espagnols en fête au château de Loarré. Trop de vent, J-Yves / Enzo reprend le volant pour une remontée façon course, tandis qu'avec le C25, j'organise la visite d'un col, utilisé accessoirement par des deltistes. Leurs commentaires en l'air nous font choisir une rentrée en France. Et comme d'hab, ou presque, on dort après Bordeaux.

Et bonheur, il fait beau, on serait presque content de rentrer.

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