L'idée courait depuis un moment : et si je migrais vers
les falaises costarmoricaines ? Il était simple de placer
ce déplacement avant le WE
à Sougéal et de poursuivre vers les sites normand
la semaine d'après.
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L'info était sur le boxer, et sur le web. Les élèves
présents en août en ont eu vent. J'ai même
mélé un mot à ceux dont j'avais l'adresse. Patrick, qui au départ, voulait faire équipe
avec Brice, est monté rapidement dans le boxer.
Un temps, j'ai voulu le considérer comme un stagiaire,
mais avec les gentlemen, on ne parle pas d'argent.
D'ailleurs, c'est lui qui a avancé le plus souvent
l'argent au supermarket.
Au final, ça n'est pas revenu très cher.
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Or donc, après une petite semaine au Ménez, je
prends la route de St Pabu ce samedi 16 septembre 2006 : j'ai
des élèves à St Brieuc et une bien placée
à Fréhel ! J'aurais pu commencer aussi par St Michel
en Grève et les sites de Lannion, de Plouha, de St Brieuc
... A voir pour la prochaine.
J'arrive vers midi à St Pabu. Un vendéen des premiers
temps, Jean-Luc Rousseau, prépare son delta en bord de
plage. Le vent est fort. Il décolle du haut des galets
... Gaston, des Goélands, gonfle son parapente sur la plage
et s'envole. On verra aussi Henri, Daniel, Claude, et quelques
autres.
En fin d'après midi, Brice monte son Mambo au sommet et
profite du lift un bon moment. Nous attendrons le soir pour voler
en parapente. La soirée se finit dans une pizzeria
à Erquy.
Le dimanche est incertain. Le vent SE devient SO. On pique nique
à la Pointe du Roselier.
Fred se décide à faire un peu de gonflage : est-ce
une bonne idée ?
On passe à La Chapelle St Maurice. Bof, il
pleuvra un peu. M'enfin, en soirée, Gérald, Laure
et Vincent feront un soaring calme à St Pabu. Vincent finira
dans les kékés : plus de rire que de mal.
Le WE est terminé. On se retrouve à quatre. J-Luc
fait rapidement équipe avec nous, ce qui nous permettra
de profiter de son fourgon pour les rotations ... et lui de la
douche. Là, soirée crêpes.
Petit vol ce lundi au Cap d'Erquy. Le vent est bon, il faut en
profiter.
Jean-Luc vole en parapente également : nul n'est parfait.
Le vent forcit : Gildas fait demi-tour à Yffiniac. Le portable,
c'est bien.
Le camping de Jean-Luc est parfait. On se met en cercle, on installe
la douche le matin.
Léger nord ouest ce mardi, c'est partit pour
un plouf : attention aux kékés, Fred ...
Ouf, ça passe. Et sous les pieds, la plage.
Gonglage face, et hop ...
Le sol en a tremblé. Eh oui, malgré
le genou défaillant, ça cavale quand même.
Au fond, le Cap d'Erquy et le site sud-ouest.
La soirée du mardi est festive : Gildas est
parti après l'apéro, Yann est resté, et Christine
est arrivée. Fred n'est pas loin de chez elle.
Après quelques jours à visiter les
sites (et à ne pas voler), on se retrouve le samedi 23
à Sougéal (2 vols au treuil), puis chez Thierry
et Marie Christine pour une soirée grillade pas tout à
fait improvisée. Jean-Luc a suivi.
Le dimanche, nous arrivons chez Alain Berthy. Ronan
a suivi. C'est un peu normal, il habite à 3/4 d'heure.
Personne sauf nous n'y croit. D'après Alain,
c'est exceptionnel. La météo ne l'a pas prévu.
Voler avec comme décor une des merveilles
du monde est sympathique.
Le déco est facile quoique étroit
à la sortie.
Débauché par nos deltistes, Alain
s'y remet. Hop, sur le dos après le virage.
Le Fuji est le roi du ciel ce lundi.
Brice a toute la place pour apponter.
Mardi, nous passons par Grandville : j'en profite.
Voler à marée haute n'est pas recommandé,
je vais aller me promener au dessus de la plage, au loin.
Arrivée à Ecalgrain à l'heure
du pique-nique. Ne perdons pas de temps, hop, en l'air. Mais ça
plombe un peu.
Il faut se refaire et remonter : Patrick va me montrer
la voie.
Un ferry passe. La vue est magnifique.
Le déco est entretenu par le club local Cotentin
Vol Libre. Le site est ludique : on vole en haut, en bas,
sur le côté nord vers Goury, ou vers le Nez de Jobourg
au sud.
C'est tellement joli qu'on se croirait chez nous
... M'enfin, le mercredi, ça ne vole pas : trop fort !
Jeudi matin, c'est crachin. Alain s'essaye deux
secondes au cerf-volant.
Magique et classique, c'est volable à Vauville,
site mythique des premiers temps du vol libre et du vol à
voile. Au déco, c'est grand comme au Ménez.
La ZIT, elle est où ?
Le bocage normand sous la sellette.
Après Vauville que l'on devine, il est possible
parfois de continuer.
Est-ce un commando de parapentistes ou de paisibles
volatiles ?
Après ce vol d'enfer, on pique nique, on
papote avec un local, et on file à Carteret car le vent
est passé sud : Alain a eu le nez creux. Le plus difficile
est de passer le mur.
Je file vers le port avant le grain pour une séance
photos.
Il est passé rapidement : les deltas sont
ouverts.
Le ciel n'est que menaçant.
A la plage, c'est l'été.
Incrédible : le vent est passé nord-ouest,
je m'offre un petit plouf pour le jeu.
Ce bout de Cotentin est fort sympathique. On restera
dormir à la vieille église.
Allo, z'êtes où. Alain qui est rentré
nous rappelle ; ça vole à Carolles. On est déjà
vendredi.
Le vent est bon ce samedi : hop, on enfile les lattes.
Déco à la Cabane Vauban pour Alain,
Jean-Luc,
et Brice.
Appontage raté mon capitaine.
Bon, rien de cassé. Et pendant ce temps,
les affaires continuent.
Nous sommes revenus chez Alain après un petit
vol en chiffon pour Patrick et moi. Le coin est mignon.
Brice se met aux fourneaux pour une soirée
fondue.
Vive la techno : on se regarde sur le PC.
Le ciel se fâche à Grandville. Le vent
forcit. Ah oui, il faut rentrer ... Mais qui va s'inquiéter
?
Merci à Thierry et M-Christine pour leur
toit, à Alain pour le sien, à Jean-Luc pour le guidage
à St Pabu, à Alain pour la même chose en Normandie,
aux normands pour leur gentillesse, à Éole pour la météo,
à la pluie pour n'avoir fait que de brefs passages.