C'est un C25 en pleine forme qui parcourt les 3000 km qui séparent
Brest de Marrakech ces 14-15-16 octobre. Charly est déjà
arrivé, et après une nuit près du lac, nous
abordons Aguergour. Un fourgon, celui de Bruno et d'Edwige, est
garé près d'une maison sur lequel flotte une manche
à air. Nous découvrons ainsi qu'Ahmed a construit
un petit gîte pour accueillir des migrateurs.
C'est assez sommaire, mais il y le principal, c'est à
dire le soleil. Il faut même s'en protéger un peu.
La salle à manger et le séjour sont à l'extérieur,
la salle de bain reste à aménager, mais les WC sont
fonctionnels.
Latifa s'affaire le plus souvent à la cuisine. Ici,
elle nous prépare un couscous. Les tajines sont savoureux.
Muriel et Marion prennent des notes.
Les chambres sont très convenables. Un groupe de six y
est à l'aise. Jean-Pierre préfère son lit
pliant. Pour la nuit, prévoir sa lampe de poche ou une
bougie.
On vit au rythme du soleil, comme les moutons, puisque les poules
sont quasi absentes.
C'est peu de dire qu'on s'y fait. Et du coup, on y est resté
un peu. On a fait la corvée d'eau, mais à dos de
C25 plutôt qu'avec un âne.
Le matin, chacun vaque à ses affaires, à moins
qu'on ne se trouve une occupation commune, comme ici le souk du
dimanche matin.
Le paysage est magnifique, surtout après un petit front.
Le site n'est pas agressif, et marche plutôt bien. On y
monte en 4X4 ou en fourgon, suivant l'état du chemin (en
réfection) et des moissons puisque au final, on roule à
travers champ.
Le jeu consiste le plus souvent à contourner la crête
pour aller voir plus loin, à prendre de la hauteur pour
survoler le village d'en face. Yannick y est devenu redoutable.
Jean-Pierre, ici en vol, s'est régalé de "touch
and go" un peu partout.
Pendant qu'on vole, certains travaillent, d'arrache-pied si on
considère l'état de leur chaussures.
Il y a ceux qui s'amusent, et ceux qui doivent penser à
leur ventre avant toute autre préoccupation, dont l'école
!
Après un survol du village, on se pose dans le terrain
d'Ahmed en évitant certains buissons.
Atterrir près de son lit est reposant. On évite
la trop grande curiosité des gamins en pliant dans la cour.
Le soir, le soleil couchant est magique, surtout sous une voile.
Le lendemain, on remet ça, après un petit déjeuner
maison (= thé à la menthe, pain trempé dans
de l'huile d'olive) ou d'importation.
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