Le gonflage d'un parapente dans le vent l'est devenu
alors qu'au début, c'était exotique et pas toujours bien
vu, et réservé aux fadas parapentistes des bords de mer.
A l'inverse, la mode est maintenant de gonfler face
même sans vent, alors que le gonflage dos a tout pour
plaire ...
Kitchen Production s'est même fendue d'un
DVD
qui en dit beaucoup, mais est en retard sur un point !
(Voir en bas de page.)
Le must, c'est de gonfler face avec les bonnes
commandes en main, de se retourner sans trop tarder et
de s'envoler.
Lorsque le vent est fort, il est dit de gonfler le
parapente en bord de fenêtre, ce qui est du plagiat et
fait sourire (je suis un brin moqueur et ai tendance à
classer certains en catégorie super crétin d'autant plus
facilement qu'il n'ont pas le niveau Homo sapiens) mais dans ce cas, pourquoi
ne pas aller au bout du raisonnement et de la poser au
sol, le bord d'attaque parallèle au vent.
Un aide (ou un sac) tient le bout de plume, vous avez le temps de
faire votre prévol, de vous attacher, d'attacher votre
passager dans le cas d'un biplace, de vous retourner, de
prendre les commandes, sans que le parapente ne tente un
départ inopiné ...
Vous croisez les freins comme d'hab ou presque, et lorsque vous
commencez à gonfler, l'assistant lâche le parapente : le
parapente gonfle et vous ne vous faites pas arracher.

Juste une aide au passager pour qu'il
conserve son équilibre ...

La passagère a apprécié ! On pose pour
la photo. Sourire.

En vol à Tréfuntec sud-ouest.
Photos 2007 d'un parapente
biplace en bord de mer : cliquez pour les agrandir.
Technique du "cobra" :
Vous
étalez la voile, le bord d'attaque parallèle au sens du
vent. Un aide peut tenir le bout de plume, ou vous
utilisez votre sac, ou un sac de sable dédié et laissé
sur le site ... Vous prévenez votre aide de la marche à
suivre : il ne bouge pas, il attend et ne participe pas
au démêlage, mais tient le bout de plume pour empêcher
tout gonflage intempestif. Vous le prévenez qu'il aura à
lâcher au premier effort lorsque vous gonflerez la
voile.
Vous
démêlez soigneusement (un nœud dans le vent, ça peut
rendre un parapente furieux !).
Vous
vous attachez après avoir mis votre casque et vos gants.
Vous
vous retournez, et prenez vos commandes en les croisant.
Une
main prend les deux avants.
La
main qui a le frein "du bas" (en dragonne ?) prend la
suspente de frein "du haut" de la main occupée par les avants ...
Bon, faut relire.
Vous
prévenez votre assistant qui tient votre bout de plume.
Ce n'est pas la peine de parler à votre sac.
Vous
gonflez en tirant la suspente "du haut" et vous vous
retournez assez tôt (en lâchant la suspente), mais sans précipitation.
Vous
êtes en l'air ou ça ne va pas tarder.
Bientôt le film ou les photos. |