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Nous partîmes à quatre, mais nous nous retrouvâmes rapidement un peu plus ...

Avant le départ, sans doute de peur qu'on ne l'oublie, Camille m'avait fait part de son intention de venir en Andalousie. Il me l'avait dit plusieurs fois, et avait précisé qu'il faisait équipe avec Yves. Ben oui, en venant avec un autre qui a un véhicule, on ne monte pas dans le minibus, donc ... on ne descend pas avec. Ca a des avantages ...

Les mots sont amusants : venir, pour aller, découvre son potentiel imaginaire. Monter pour descendre, c'est déroutant ... Lui aussi !

Mais bon, ça ne s'est pas passé comme prévu. Ah ben non ...

En fait Camille est venu accompagné, et donc pour l'occasion, a loué un camping car, un vrai, un gros, avec le frigo et la douche. C'est pratique pour madame, mais c'est cher. Pour les navettes, j'vous dis pas. Il va faire comment, le Camille ? Ben, oui, quand on décide de faire bande à part, faut prendre les bons outils ...

Yves pour sa part faisait cavalier seul, mais uniquement pour la descente, car, d'une part , il se déroutait vers St Hilaire puis Cannes avant de prendre les autoroutes de l'est de l'Espagne, et d'autre part avait annoncé son intention de faire partie de l'équipe. Ben oui, l'équipe est rodée, efficace, équipée. Le Jumper, pour dormir, c'est confortable, mais c'est cher.

Brice finalement avait choisi aussi de descendre avec sa miss et donc de prendre son Vito. C'est cher, un peu étroit, mais madame s'en accomode. Lui aussi veut faire partie de l'équipe, c'est plus rigolo. Madame hésitera un peu, mais viendra boire son café.

Christian, qui s'était confié au bar local à la serveuse, se disait que, pour son indépendance, il valait mieux prendre son fourgon, un Boxer récent : un matelas en travers et hop, c'est le confort. Du coup, on a aussi pris un delta car le Boxer est équipé. L'indépendance a un coût. Christian est notre cuistôt attitré. Il est aidé dans sa tâche par de nombreux mitrons.

Donc, nous partîmes à quatre en Boxer : Gilbert, Jérémy, Gérard, et moi. A Rennes, devant chez Bob, nous avons récupéré Patrick et Ronan. Le téléphone sonnait de temps à autres : Camille se posait la question du lieu de RDV, Christian itou, et Brice idem, et qui du coup apprenait que Camille venait ... Etonnant, non !

Rouler en équipe, c'est super. On se relaie au volant. Camille nous a pris un chauffeur, et donc on s'est retrouvé à cinq, ce qui n'est pas facile parce qu'on dort moins souvent, et que les chauffeurs ne font pas la paire, sauf un !

Pique nique sur la route. Brice fait une grimace, et derrière, ça discute : mais Camille ...

Donc, nous sommes arrivés, comme d'hab, aux Eucalyptus. Là, Camille visite la cuisine tenue par Christian et Gilbert.

Derrière Ronan qui découpe l'andouille qu'il ne fait pas mais qu'il apporte, la reine des virées : la tente au montage ultra rapide..

Les aviateurs se cachent pour se nourrir : Brice ne tient pas encore la vedette et Camille pas son verre. La cocotte est trop petite, on ne pensait pas faire la cuisine pour tant de monde ! Ben oui, finalement, le cuistot de la bande d'à côté, il n'est pas mauvais et est bien secondé ! Du coup, il a fallu prendre le camping gaz de Brice qui a aussi fournit le brise vent : équipé, le gars.

Là, on voit mieux le verre, et Jérémy au fond, Brice qui plonge sur les saucissons, et le Vito. Magali est en grande conversation. Yves est finalement arrivé : les voyages , ça creuse !

Gilbert se dit que "le chef" a des petits yeux !

Ce n'est pas vrai : pour les grillades, je réponds présent. Ronan, Gérard et Jérémy surveillent. Là, vous avez presque toute l'équipe de base.

Si on avait su, on aurait acheté une autre table. On devine Marylène près d'Anita : vous connaissez tout le monde sauf le photographe.

Bon, c'est prêt, il n'y a qu'à grignoter !

Boire un petit vin de Loire a son charme en Espagne !

C'est vrai que 3 ou 4 euros pour un rioja (Campo Viejo ou Faustino VII, un Tempranillo) ou un Réné Barbier, c'est excessif.

Mais c'est sympa, Camille partage.

Après, bien sûr, il faudra changer de breuvage.

 

 

Les côtelettes, la ratatouille, du pain, du vin, et le rompit !

Les assiettes sont vides, le service laisse à désirer. Ah oui, les "invités" d'abord !

A l'attaque ! La cantine, c'est sympa, et en plus, quand on se lève le matin, la vaisselle est déjà faite.

On a changé de camping. On profite des tables déjà installée : ce soir, orgie de pattes de poulets grillées au feu de bois.

Pas un mot : personne ne tousse encore !
N'allez rien imaginer : le poulet n'a pas encore la grippe, c'est tout ...

On s'étale un peu, mais il ne faut pas oublier de tout ranger, car nous ne sommes pas dans un camping. Et puis, les véhicules doivent changer de place voire disparaître un peu dans la journée. De toute façon, il faut faire les courses, prendre de l'eau pour les douches chaudes (sivouplê !) en plein air ou dans la salle de bain démontable de Brice : serviable, le gars ! Aller Patrick, Gilbert, au rangement, boudiou ...

Et ce petit vin de Loire, là ... Mais non, on va prendre un Campo Viejo !

On essaye de voler quand on a le temps, entre deux apéros ou deux siestes. Gilbert est moins à l'aise qu'au Ménez, et c'est normal. Ce qui est rassurant, c'est que "le chef" est à côté, au cas ou ça rate. Ben oui, parfois, ça part de travers et on risque le bobo : il y a des rochers, et de petits chênes verts. Il rattrape le coup, on ne s'en rend pas toujours compte. En bas, il y a les taureaux, les oliviers et les grands chênes. Faut éviter de se fâcher avec un taureau ou un olivier, et le chêne, on le sait, ne rompt pas.

Ah, le voila, posé en sud à Zujar. Pour le coup, c'est Yves qui a fait la navette. Brice est à côté et Ronan plus loin. Jérémy et Gérard sont partis, euh, sont rentrés en avion. Ben oui, ça dépend du point de vue.

Le cailloux est presque impressionnant, mais il en faut plus à Christian.

Camille met la main à la pâte. Finalement, le camping car, ça n'a pas que des avantages ...

On est parti pour s'amuser. Que la fête commence ...

Et voici une autre serveuse bien jolie ...

Un petit bain, c'est parfait pour se détendre.

Marilyn devant le lac. Le ciel est beau, mais le vent est fort.

Pléthore de véhicules, vous l'écrivais-je en introduction : et encore, il manque le gros !
Gilbert profite de la pause pour parler aménagements avec Yves qui va nous quitter, because, dans la glacière, le lait déborde, à cause du chat sans doute ...

Bon, finalement, ça se gâte, il faut migrer à nouveau et se réfugier au rest'o. On cause, on écoute, c'est selon. On voit Patrick qui a laissé son appareil photo.

Le cadre est super, c'est le bonheur. Dehors, il pleut. Il sera assez tôt pour y penser. Magali prend la photo.

Va falloir rentrer aussi. D'ailleurs, Yves a refait cavalier seul. Brice et Anita vont filer à l'anglaise, et Camille nous reprendre Gilbert. C'est pas sympa, nous ne sommes pas si nombreux dans le boxer.

Note : le récit n'est pas fidèle, mais il me manque des photos. Bientôt, la vidéo, avec la soirée crêpe, et les décollages de la Sierra de Lijar.

Photos de Christian, Patrick, Magali, Jérémy.
Les pattes de poulets venaient de Bretagne, le vin de la Loire ...
Texte de LO.