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Le regroupement s'est fait chez Claude qui nous avait rencontrés en septembre à St Pabu. Patrick, Brice, et Thierry font aussi partie de l'équipe n°1. Nous laisserons la cuisinière alias Christiane, la femme de Claude.

Pause casse croûte après Madrid. Alors, sandwiches made in supermarché, pain rillettes véritables du Mans ou salade béarnaise ?

Ouf, on est arrivé à la Muela. Les bancs et les tables sont neufs : ça s'arrose.

Thierry, ceinture noire de feu de camp, est à l'œuvre !

Chaque matin, chacun s'occupe de ses petites affaires. Les tentes sont vite repliées.

Opréation glandouille avant que les conditions ne s'établissent. Finalement, ce sera un plouf amélioré en sud-ouest, en parapente pour Thierry, Claude et Patrick, en delta pour Brice.

Le déco est presque encombré, et en l'air, ce sera pire. De mémoire d'andalous, il n'y a jamais eu autant de voiles en l'air. C'est normal, c'est les vacances. On y côtoie les allemands, les anglais, des frenchies en école, et 9 vikings du Havre descendus en minibus de location sans remorque ce qui est plus léger. M'enfin, ce qui est pris n'est plus à prendre : soaring un jour, soaring et petits thermiques le lendemain, thermiques maladifs avant la pluie ensuite.

Une migration implique un minimum d'organisation et de matériel : les gamelles, les bassines, les bidons d'eau ...

Au matin, c'est le grand déballage avant le rangement. Brice prend une douche : le maillot de bain n'est pas obligatoire même si on n'installe pas la cabine anti vent et anti regard.

Après trois jours de vols pépères en nord-ouest, on passe en sud : eh oui, une dépression se positionne devant le Maroc !

Du coup, il faut se mettre un peu à l'abri pour le petit déjeuner. Après les courses, on aura un peu de temps pour glandouiller. Thierry part pour un pèlerinage à Tarifa.

Le secret d'une grillade réussie, c'est de s'y prendre plus tôt, et de mettre plus de bois.

La viande est cuite à la perfection sur ce lit de braise.

Le vent est au sud : Thierry ressort son Litespeed : ça se pose moins facilement qu'un chiffon.

La seconde équipe est arrivée. Maël est le benjamin de cette bande de vieux fous volants qui ne pensent qu'à rigoler.

Ca fait quelques bouches de plus, mais on a gagné un cuistot !

Le temps passe et ça ne vole pas toujours : Jériel compte les jours !

C'est l'époque des champignons plus que des thermiques puissants. Thierry ne désespère pas, mais il n'était pas venu pour ça ! La bâche en parapente recyclé protège du vent frais pendant la douche.

La bruine oblige cette fois à sortir le grand jeu. La météo n'est pas très réjouissante : C'est toute la péninsule ibérique qui est concernée ! Il fera beau lundi d'après les prévisions. En attendant, il va falloir décider quelque chose. Thierry a décidé : il rentre.

Après une tentative de fuite vers l'est, on file vers le Portugal par où arrive le beau temps. Les falaises sont jolies, mais si le soleil est au rendez-vous, le vent s'est invité !

J'ai dans le portable quelques infos, et on arrive à Linhares da Beira le jeudi soir. Au matin, on trouve facilement l'atterro. Le parapente semble être bien intégré dans le paysage.

Le déco est fléché. La prise du château serait facile si le vent n'était arrière, et fort. On ne va pas s'éterniser. Le GPS de la voiture vise un site vers Aranda, mais on finit à Bilbao !

Hop, un petit graillon !

Le camp est vite monté, et la fille d'à côté aussi. Les espagnols font la fête, s'entraînent pour le championnat du quartier, braillent et écoutent ce que d'aucuns considèrent comme étant de la musique. Lorsque le calme revient, les travailleurs aussi : le camion poubelle fait un passage. Au petit jour, les surfeurs se garent : il est temps de se lever.

La pluie s'invite. Finalement, on va rentrer en avance. La cuisinière est prévenue : ce soir, ce sera pot au feu. Ca sent définitivement l'hiver !

Photos de LO, Claude, Patrick.